Selon l'université d'Oxford, l'ordinateur devrait à terme remplacer 45% des employés américains. Les fonctions de direction sont aussi challengées par l'algorithme selon le Nobel d'économie Daniel Kahneman. Son argument: la variance de l'ordinateur est meilleure que celle de l'homme. La variance étant la différence dans les réponses aux questions que se posent deux décisionnaires.
Dans son billet de blog "Les algorithmes vont remplacer les PDG", Yves Grandmontagne souligne que cette variabilité dans la prise de décision peut atteindre 60%, une marge d'incertitude trop grande pour les actionnaires qui seront tentés de seconder le dirigeant en recourant à l'intelligence artificielle, avant de franchir le pas pour inverser les rôle et mettre l'I.A. aux commandes.